La résilience des entreprises
C'est indéniablement une bonne nouvelle pour le gouvernement et pour l'économie en général. Alors que beaucoup craignaient un véritable « mur des faillites » lorsque les aides publiques cesseront d'être distribuées, une étude de la Banque de France dévoilée par Les Echos montre que ces craintes ne sont peut-être pas fondées. 6% des entreprises examinées par l'institution pourraient subir de sérieuses difficultés, selon ce rapport. Un chiffre « pas élevé », rassure le directeur des entreprises à la Banque de France, Alain Gerbier.
Pour parvenir à ce résultat, l'institution a scruté les résultats de plus de 200.000 entreprises entre le 30 juin 2020 et le mois de janvier 2021, couvrant ainsi le gros de la crise sanitaire. La Banque de France a retiré de l'échantillon les sociétés qui étaient déjà en difficulté avant le déclenchement de l'épidémie, et celles qui étaient déjà très solides. Ce sont en bout de course 190.000 entreprises qui ont été examinées, avec ce résultat de 6% « seulement ».
Pour parvenir à ce résultat, l'institution a scruté les résultats de plus de 200.000 entreprises entre le 30 juin 2020 et le mois de janvier 2021, couvrant ainsi le gros de la crise sanitaire. La Banque de France a retiré de l'échantillon les sociétés qui étaient déjà en difficulté avant le déclenchement de l'épidémie, et celles qui étaient déjà très solides. Ce sont en bout de course 190.000 entreprises qui ont été examinées, avec ce résultat de 6% « seulement ».
Des aides « sur mesure » pour les secteurs en difficulté
Cela signifie que les risques d'une explosion du chômage sont moins fortes, et que l'activité économique ne devrait pas subir de conséquences trop néfastes. Bien sûr, dans le détail certains secteurs d'activité seront plus touchés : c'est le cas dans l'hôtellerie-restauration et dans la culture et le spectacle où plus de 10% des entreprises pourraient faire défaut. Pour ces secteurs, le gouvernement a promis des aides « sur-mesure » pour éviter les défaillances.
La Banque de France a également confirmé que la dette nette des entreprises non financières a augmenté de 9 milliards d'euros entre décembre 2019 et le mois de mars 2021. Un indicateur qui signale la résilience relative des sociétés dont la plupart a su, finalement, tenir le choc durant cette période exceptionnelle.
La Banque de France a également confirmé que la dette nette des entreprises non financières a augmenté de 9 milliards d'euros entre décembre 2019 et le mois de mars 2021. Un indicateur qui signale la résilience relative des sociétés dont la plupart a su, finalement, tenir le choc durant cette période exceptionnelle.